Normes

Les usines de traitement des eaux usées ne sont souvent pas assez efficaces pour éliminer les xénobiotiques des eaux usées, ce qui fait que les xénobiotiques pénètrent dans les égouts publics et dans la chaîne alimentaire, affectant directement les humains contribuant à la pollution des plans d’eau avec des micropolluants. Bien que les communautés de bactéries et d’autres micro-organismes se soient avérées efficaces pour dégrader les xénobiotiques individuels, les boues activées ne sont souvent pas assez spécifiques pour cette tâche. Les collectivités devraient s’adapter aux conditions d’exploitation et aux xénobiotiques dans les eaux usées, qui sont économiquement non viables dans les usines conventionnelles. Les processus biologiques ou physicochimiques qui sont plus efficaces pour éliminer les xénobiotiques de l’eau font l’objet de recherches et d’améliorations approfondies, qui seront discutées plus tard. L’efficacité d’élimination de certains xénobiotiques, tels que les produits pharmaceutiques et de soins personnels (PPSP), s’est avérée fortement dépendante de la technologie, et les processus de traitement secondaire se sont avérés variables (et pas totalement efficaces) pour éliminer les contaminants pharmaceutiques. Pour prévenir ou minimiser les effets négatifs des xénobiotiques, et lister les polluants prioritaires, de nombreuses organisations européennes et mondiales, telles que l’Agence européenne pour l’environnement (AEE), l’Agence américaine pour la protection de l’environnement (US EPA), et l’Agence européenne du médicament ( EMA) ont mené des recherches sur leurs impacts sur l’environnement, les humains, les animaux, les concentrations de contaminants présents dans l’environnement et les méthodes de détection des composés nocifs. L’US EPA définit les xénobiotiques comme nouveaux, ayant des effets sur l’environnement et la santé, et comme étant mal compris en termes de dommages. Diverses directives et réglementations visent à améliorer la qualité de l’environnement en surveillant régulièrement une liste de composés dangereux. Par exemple,https://eur-lex.europa.eu/homepage.html , consulté le 5 juin 2021). Cela montre qu’il convient en priorité d’identifier les causes de pollution et de traiter les émissions polluantes à la source, de la manière la plus efficace économiquement et écologiquement. Directive 2000/60/CE a établi la première liste de 33 substances ou groupes de substances prioritaires dans le domaine de la politique de l’eau, et la directive 2008/105/CE établit des normes de qualité environnementale (NQE) pour ces substances prioritaires. La liste des substances prioritaires est constamment mise à jour en fonction de données de surveillance de haute qualité et de données sur les effets écotoxicologiques et toxicologiques. La directive 2013/60/CE contient une liste de 45 substances prioritaires dans le domaine de la politique de l’eau. Les NQE pour ces substances contiennent les dernières informations scientifiques et techniques disponibles. L’un des rapports sur les modes d’action et les effets des substances prioritaires et d’autres substances de la liste de surveillance de la DCE se trouve dans les « Modes d’action de la liste actuelle des substances prioritaires dans le cadre du cadre sur l’eau ». Directive et autres substances d’intérêt.“ Dans ce rapport, des informations sur l’analyse de ces substances par des méthodes basées sur les effets (biomarqueurs et essais biologiques), en mettant l’accent sur les mélanges de substances et leurs interactions potentielles dans l’environnement aquatique, sont données. Deuxièmement, ils regroupent les substances prioritaires en 17 groupes et les substances de la liste de surveillance en 8 groupes. L’Agence européenne des médicaments propose des lignes directrices scientifiques sur la manière la plus appropriée de remplir les obligations légales applicables aux médicaments dans l’Union européenne (https://www.ema.europa.eu/fr. La surveillance de 156 contaminants organiques polaires émergents dans 90 effluents de stations d’épuration au niveau de l’Union européenne a été menée. De plus, 80 % des composés cibles (125 substances) ont été retrouvés à différentes concentrations (du nanogramme au milligramme par litre).

Eau potable

À ce jour, Santé Canada et l’Institut national de la santé publique et de l’environnement des Pays-Bas (RIVM) semblent être les seuls organismes de réglementation à avoir explicitement appliqué certains aspects d’un cadre d’évaluation des risques des mélanges aux SPFA. Santé Canada a modelé son cadre sur les directives sur les mélanges de l’Organisation mondiale de la santé/Programme international sur la sécurité des produits chimiques. Il a déterminé qu’une approche HI dose-additive pour l’APFO et le SPFO dans l’eau potable est appropriée pour la protection de la santé humaine. Cette conclusion était fondée sur la probabilité d’une coexposition et sur une détermination de la similarité toxicologique.