Bioremédiation

On assiste à une pollution des sols depuis (2 siècles) quelques années, la France utilise environs 78 000 tonnes de pesticides par an. Récemment on observe une diminution de leurs utilisations de 38% par les particuliers, avec l’application de la loi Labbé.

Les pesticides sont des éléments toxiques qui n’ont pas d’effet positif sur les organismes ciblés. Ils sont responsables de problème de santé publique avec l’émergence d’une certaine cause de mortalité en France des suites de cancers (lymphomes non hodgkinien, leucémie…) mais aussi des maladies tels que parkinson, autisme… Causé par la pollution de la biocénose et des écosystèmes  des eaux. Certains d’entre eux son interdit en France (DTT, atrazine…) car ils mettent du temps à se dégrader.

Pour remédier à ses pollutions la phytoremédiation est utilisé, c’est une technique de dépollution basée sur les plantes et leurs interactions avec le sol et les microorganismes. Elle est présente sous différentes formes : La rhizofiltration, La phytostabilisation, La phytoextraction, La phytodégradation, La phytovolatilisation.

Les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAPs) sont des polluants organiques persistants largement répandus dans l’environnement et en particulier dans les sols, car ils sont inclus dans la formulation des pesticides. Ce sont des atomes de carbone disposés en cycle benzénique. Ils s’introduisent dans l’organisme humain par l’inhalation, ingestion ou assimiler par la peau car ils sont lipophiles.

Ils sont biodégradables notamment par rhizofiltration. L’ensemble de ces modifications chimiques se caractérisent par des changements structuraux mineurs qui favorisent l’activité des microorganismes et donc leur dégradation.

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